Ceux qui nous séduisent, ceux qui nous choquent, ceux qui nous inquiètent, ceux qui nous grisent… Les mots parlent dans nos têtes sans y être invités, bavardage mental incessant qui essaie de nous dire quelque chose.

VRAC ne s’emploie qu’avec son acolyte « en », et ce, depuis 1606.

Pour peu qu’on tente d’en attraper un, précis, net, regroupant tout ce qu’on veut exprimer dans ses seules lettres, il nous échappe et reste en suspend, dit-on, sur le bout de la langue. J’en ai piégé un ce matin pour l’observer à la loupe, il a avoué son origine, et n’était pas fier de lui : VRAC ne s’emploie qu’avec son acolyte « en », et ce, depuis 1606. Ce prétentieux a fini par avouer qu’il vient du néerlandais wrac, ou wraec, qui signifie mal salé, mauvais!! Et ce n’est pas tout. Avant le XVIIIè siècle, il ne s’agissait que de harengs non rangés dans la caque. Alors maintenant, je vais hésiter à laisser en vrac mes idées, de peur qu’elles ne sentent un peu fort, comme du poisson pas frais!!

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