Vers 18 heures, je pris un livre sur l’étagère du salon.
Veillant à m’installer confortablement, je calai mes oreillers et réglai la lumière.
Vedette hypnotisante, l’héroïne de l’histoire vagabondait dans des situations plus extraordinaires les unes que les autres.
Vint le jour suivant, voilé et nuageux.
Vive et alerte, ma voisine vint frapper à ma porte, les bras chargés de livres.
Vaguement réveillée, je lui proposai une tasse de thé et nous échangeâmes sur nos récits tristes, angoissants ou merveilleux.
Vérification faite par toutes les deux, rien ne vaut une bonne lecture nocturne.
Françoise